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Warum sich Europa für die Schweizer Sekundarstufe II interessiert

11.10.2023

Bernard Wicht erklärt, aus welchem Grund die europäischen Staaten in den letzten Jahren verstärkt ihr Augenmerk auf die Schweizer Sekundarstufe II richten.

Die Schweiz ist mit ihrer Sekundarstufe II in Europa ein Sonderfall. Fast kein anderes Land verzeichnet so viele Bildungswege auf dieser Stufe. Seit einigen Jahren interessieren sich die europäischen Nachbarn aber sehr für den Schweizer Weg. Warum das so ist, erklärt Bernard Wicht.

Die Blogbeiträge werden nur in der Sprache der Autorin/des Autors veröffentlicht.

Porträt Bernard Wicht
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Auteur: Bernard Wicht, responsable de l'unité Affaires internationales

Le secondaire II suisse: un Sonderfall en Europe
Dans la plupart des pays d’Europe occidentale (hormis D et A), le secondaire II est une filière relativement étroite débouchant sur le baccalauréat et l’entrée à l’université. Autrement dit et pour le dire de manière un peu schématique, c’est en quelque sorte une «passerelle» entre l’école obligatoire et les études supérieures. En Europe ainsi, priorité est donnée à la formation académique avec comme objectif 80 % de diplômés du tertiaire. La Suisse en revanche se situe quasiment à l’inverse du schéma européen, le secondaire II est relativement complexe avec différentes filières que ce soit dans la formation générale (gymnase, école de culture générale, etc.) ou la formation professionnelle (choisie par plus de 70 % d’une classe d’âge). À ces différentes filières correspondent évidemment plusieurs types de diplômes permettant soit d’entrer directement sur le marché du travail (Certificat de fin d’apprentissage p. ex.), soit d’accéder aux études universitaires. Du point de vue politique, cantons et Confédération accordent une importance prioritaire au secondaire II et se sont fixé, comme objectif stratégique national, de parvenir à 95 % de diplômés du post-obligatoire. En d’autres termes, dans ce domaine, la Suisse affirme solidement son Sonderfall.

Nous sommes souvent sollicités pour donner des explications sur le pourquoi et le comment de l’importance de la formation professionnelle duale. La raison en est double: en Europe, le décrochage scolaire au niveau du post-obligatoire dépasse les 20 % et il en va de même du chômage chez les 20–28 ans.
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Un système qui fascine nos voisins européens
Dans ces conditions, il faut donc se demander pourquoi, depuis quelques années, nos voisins européens s’intéressent tant au secondaire II suisse. Nous accueillons en effet régulièrement des délégations étrangères venant s’informer sur le fonctionnement de celui-ci. De son côté, l’OCDE nous a demandé de coacher son nouveau projet en la matière Above and Beyond: Transition in Upper Secondary Education. Et lors des réunions du Conseil de l’Europe, nous sommes souvent sollicités, en marge des séances, pour donner des explications sur le pourquoi et le comment de l’importance de la formation professionnelle duale. La raison de cet intérêt, qui ne se dément pas, est double: en Europe, le décrochage scolaire au niveau du post-obligatoire dépasse les 20 % et il en va de même du chômage chez les 20-28 ans. Ceci signifie que, pour les jeunes gens et jeunes filles qui ne parviennent pas à décrocher un baccalauréat, il n’y a pas d’autres voies de formation disponibles et que, hormis les «petits boulots», c’est le chômage de longue durée qui se profile à l’horizon!

Foto von Flaggen von europäischen Ländern, die an Fahnenstangen im Wind wehen
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Ein junger Schreiner arbeitet und wird von seinem Lehrmeister beobachtet
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Diversifier le secondaire II, investir dans l’avenir
En mettant ainsi l’accent sur le secondaire II, la Suisse veut éviter le développement d’une telle situation chez les jeunes générations. C’est pourquoi à la diversité des filières mentionnée plus haut vient s’ajouter la volonté d’un post-obligatoire perméable et flexible permettant de passer du «général» au «professionnel» ou de changer de filière d’apprentissage. Évidemment, ceci a un prix: le rallongement de la durée de la formation – il arrive relativement fréquemment que les jeunes terminent vers 21–22 ans là où leurs homologues européens terminent vers 17–18 ans. Mais l’essentiel est de ne laisser personne sur le bas-côté de la route!

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Generalsekretariat der EDK
+41 31 309 51 11

 

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